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Amis visiteurs, je vous remercie de me demander l'autorisation avant de vous servir de mes photos. Jacqueline

dimanche 30 août 2009

SALEVE - Orjobet - Gde Gorge

SENTIER D'ORJOBET ET GRANDE GORGE



Tout en haut de la paroi on devine la croix
de Savoie qui surplombe la Corraterie


Du parking du Coin (665m) à La Croisette (1'175m)
par le sentier d'Orjobet,
retour par la Grande Gorge
(parcours géologique du Salève)

Des 30° et plus de ces derniers jours, la température est retombée à 24°. Aussi nous décidons de profiter de cette journée limpide pour grimper au Salève par le sentier d'Orjobet. Nous garons la voiture sur les hauts de Collonges-sous-Salève au hameau Le Coin.
Le chemin débute juste au-dessus du parking et serpente en forêt. Il devient rapidement assez raide. Plus haut, la montée se fait encore plus abrupte. L'usage du câble fixé dans la paroi devient nécessaire pour franchir un passage escarpé qui demande de la prudence. Peu après, par une étroite passerelle de bois, nous pénétrons dans la Grotte d'Orjobet. La traversée de cette dernière s'effectue sans difficulté grâce à l'aide des rampes métalliques bien ancrées de part et d'autre de la paroi. Nous débouchons sur un replat qui offre un agréable point de vue. C'est à cet endroit que nous réalisons que nous avons oublié l'appareil photo. Quel dommage ! Deux cent mètres plus haut, nous arrivons à une intersection : à gauche La Corraterie avec son balcon aérien sur Genève (à éviter si l'on est sujet au vertige), à droite direction la route des Crêtes. Cette dernière nous mène à la Croisette où nous pique-niquons face à la chaîne des Alpes avec, en son centre, l'immaculé massif du Mont-Blanc. Re-dommage pour la photo.





De gauche à droite :
Mont-Blanc du Tacul (4248m)
Mont Maudit (4465m)
Mont-Blanc (4810,9m)






Plutôt que de reprendre le même parcours, nous décid
ons de rentrer par le sentier de la Grande Gorge. Nous traversons les pâturages des Crêtes où ruminent les troupeaux de génisses. Nous longeons la lisière de la forêt. Peu avant de rejoindre la route, nous entrons et descendons dans la forêt par un couloir bien aménagé. S'ensuit un chemin terreux et caillouteux, parfois glissant. Dans un lacet à la vue plus dégagée, nous contemplons les impressionnantes parois rocheuses qui, de l'autre côté de la gorge, se dressent face à nous. Sans doute, il ne ferait pas bon d'aller s'y égarer! Nous reprenons la longue descente en zigzag. Plus bas, transpercée et baignée par les rayons du soleil, la forêt, dont les feuilles jaunies des hêtres jonchent déjà le sol, offre aux randonneurs du jour une atmosphère rassurante et apaisante. Le sentier nous mène jusqu'à la route forestière. A l'intersection, nous prenons à gauche en direction du Coin, nous dépassons un point d'eau qui déborde abondamment. Egalement à gauche du chemin, légèrement voilée par les taillis, une stèle porte l'inscription "Les Grandes Varappes". A peine plus loin, nous sortons du bois et remontons la route jusqu'au parking du Coin.
Le lendemain, dernier dimanche du mois d'août, l'après-midi ensoleillé nous encourage à retourner au hameau du Coin pour prendre quelques photos de la Corraterie, facilement repérable avec la croix de Savoie qui la surplombe. De là, en voiture, nous poussons jusqu'à la Croisette pour y prendre les photos que nous n'avons pas pu faire la veille faute d'appareil. A peine installés sur la terrasse d'un restaurant, nous apercevons les randonneurs de l'AGAS qui arrivent de la Thuile, d'autres des Pitons. Nous invitons Louis et David à prendre le café à notre table et, de récits en récits le temps passant, nous constatons qu'il est l'heure du retour. Tous en voiture ! Destination Veyrier, terminus du bus 8, où l'équipe se sépare non sans se fixer rendez-vous pour la marche de la fête du Salève de dimanche prochain. Cette année, elle aura lieu à la Croisette et l'ascension se fera par le sentier d'Orjobet


La Grande Gorge, au coucher du soleil.


dimanche 23 août 2009

CANICULE

Que faire en cas de canicule, de grandes chaleurs ?

Dans mon cahier de notes de l'été dernier, j'ai retrouvé les recommandations de feu le Professeur Charles-Henri RAPIN que je résumerai ainsi :

1 SE REPOSER
Réduire l'activité physique


2 LAISSER LA CHALEUR DEHORS,
SE RAFRAICHIR
,
PORTER DES VETEMENTS AMPLES

3 BOIRE BEAUCOUP (au moins 1,5 l par jour),
MANGER DES REPAS RICHES EN EAU


4 AIDER OU SE FAIRE AIDER
solidarité entre voisins, envers les personnes âgées ou isolées

J'avais aussi relevé quelques unes des "recettes de circonstance" de feu Charles-Henri RAPIN :

Idées de boissons
+SEL : la sudation élimine les sels minéraux, pensez à les remplacer ! (évitez les régimes sans sel. Diurétiques et tranquillisants favorisent la déshydratation, en parler avec son médecin)
Jus de tomate
Gaspacho
Bouillon salé

Idées de boissons
Jus de fruits
Eau citronnée
Lait grenadine
Thé froid
Infusions

Recette du GEROSTAR PLUS
(rappelez vous C.-H. Rapin :"1 Gérostar et ça repart!")
1 orange pressée
1 citron pressé
7 cuillères à café de sucre
1 cuillère à café de sel
1 litre d'eau
SERVIR TRES FRAIS (Se conserve 48h.)

"LE CUBE à BOIRE"
1 cube de bouillon (gras ou maigre, de légumes, de poule, etc)
ou 1 cuillère à soupe de bouillon intantané
2 carrés de sucre
ou 1 cuillère à soupe de sucre en poudre
1 litre eau bouillante
A boire chaud ou froid, tout au long de la journée, avec ou sans soif !


A VISITER : le site officiel de l'Etat de GENEVE : www.ge.ch/canicule

JURA VAUDOIS - La Dent de Vaulion


DENT DE VAULION (arrivée au sommet)

 DENT DE VAULION ET LE LAC BRENET

Il vaut la peine de faire une excursion jusqu'au sommet de la Dent de Vaulion (1'483m). En effet, le panorama y est exceptionnel.
La randonnée peut se faire à partir du Lac de Joux, en laissant la voiture au Pont. (1'008m). On monte à pieds au sommet à travers forêts et pâturages. Le sentier est très fréquenté. Ou alors, comme nous ce jour là, on peut y monter en voiture. Le parking est en face d'une buvette-restaurant, terminus de la route. Le dernier bout doit se faire à pieds.
Du sommet, la vue à 360° est magnifique. On peut y admirer 5 lacs. Au-dessus du Léman, la chaîne des Alpes avec ses 4000m enneigés facilement reconnaissable: massif du Mont-Blanc, les Dents du Midi, le Grand Combin, la Dent Banche, etc. Un demi-tour et on admire la chaîne du Jura à perte de vue.
Retour au Pont où on gare la voiture. De là, commence et se termine une jolie balade en famille autour du lac Brenet. Une partie se fait à découvert, le reste en sous bois, mais toujours à proximité du lac.
A plusieurs endroits la baignade est autorisée.
La petite bourgade du Pont, entre lacs et montagnes, est très fréquentée à cette période de l'année. On peut s'arrêter sur les quais pour y déguster les poissons du lac (féra, perches, truites ou brochets), les fromages de la vallée ou encore les charcuteries vaudoises. On y trouve également une autre spécialité de la région : une excellente eau-de-vie de gentiane.
On peut aussi se rendre à l'Alpage des Croisettes, au-dessus de L'Abbaye. Vous y serez très bien accueillis. On y sert des produits locaux et même la fondue rencontre un joli succès en plein midi. C'est un alpage bien aménagé, idéal pour les familles avec des petits enfants.
Bonne balade et bon appétit !

jeudi 13 août 2009

JURA VAUDOIS

LA CURE - ALPAGE DES "COPPETTES" -
LA GIVRINE
Une jolie balade au pays des mousses, des forêts, des pâturages et des murs en pierres sèches.

 A Nyon, nous prenons le petit train rouge "Nyon - St Cergue - La Cure". Le parcours dévoile de jolis paysages entre campagne, Léman et, en face, la chaîne des Alpes. En moins de deux heures, nous arrivons au terminus de La Cure. De la gare, nous empruntons le chemin goudronné de l'Avant Poste jusqu'au restaurant "chez la Marie". Au ranch "chez Willy", nous franchissons un portail de bois pour pénétrer dans le pâturage.
 
 Ce jour là, 4 août, le temps est vraiment magnifique. Aussi, nous décidons de faire un petit détour pour aller visiter la ferme "La Baronne" ! C'est ainsi qu'à mi-parcours entre La Cure et la ferme des "Coppettes", déjà visible avec au-dessus sa forêt d'épicéas nous prenons légérèment sur la droite en enjambant des murs de pierres sèches.

Dans les pâturages aux plantes innombrables paissent des troupeaux de vaches. Le bétail nous regarde passer sans broncher. Arrivés à "La Baronne", le chalet nous ouvre ses portes. Nous y découvrons la fabrication artisanale de son Gruyère d'alpage AOC. Dans le chaudron de cuivre chauffé au feu de bois, le lait, trait la veille au soir et le matin même, a déjà commencé son cycle de fabrication et prend forme. Le fromager enveloppe la masse dans la "toile à fromage".

 Cette grande bâtisse en dur compte plusieurs espaces bien séparés. Dans l'ombre de la remise, bien caché sous le toit, un nid d'hirondelles. Couché dans l'étable, un jeune taureau écorné avec une boucle métallique fixée dans les naseaux nous observe les yeux mi-clos. Deux petits veaux nés sur l'alpage dorment paisiblement dans un coin aménagé spécialement pour eux dans la grange.

 A l'extérieur, les porcelets ont déjà pris leur bain de boue pour se protéger des rayons du soleil. Dès qu'ils nous aperçoivent, ils se mettent à couiner et se chamailler. Un toupeau de cochons couineurs, et en plus l'odeur, ça impressionne ! Un âne pâture paisiblement au milieu du troupeau de vaches. Avant de reprendre le chemin, nous achetons un morceau de fromage fabriqué pendant la saison d'estivage de l'an dernier.

De "La Baronne", nous marchons tout droit à travers la prairie pour poursuivre jusqu'au chalet des "Coppettes". De là, nous prenons le Pré du Four pour descendre jusqu'à la Givrine où nous attend le train pour rentrer à Nyon.

Cette belle balade, en montagne douce, est accessible aux familles avec enfants.

lundi 10 août 2009

SALEVE - De Monnetier au téléléphérique du Salève

De Monnetier (700m)
à la station supérieure du
téléphérique (1100m)


 
En ce dernier jour du mois de juillet, nous décidons d'emprunter, pour partie, les itinéraires proposés sur le site de l'Association Genevoise des Amis du Salève (AGAS).
Depuis l'Eglise de Monnetier, nous montons en zigzagant dans la forêt, constituée pour l'essentiel de charmes, chênes, fayards (hêtres) et, ici et là, quelques épicéas. Au passage nous photographions l'ammonite, un joli fossile en forme de coquille, témoin de la vie du passé. Peu après, dans un lacet, on découvre un petit oratoire dédié à la Vierge. De là, et à plusieurs reprises, la roche forme comme un chemin de dalles qui peut-être glissant (se montrer prudent, surtout en cas de pluie!). Nous continuons en direction du sommet sur un sentier assez raide jusqu'au restaurant du chalet de la Croix (890m). 

 Un arrêt s'impose sur la terrasse du restaurant qui surplombe des parois verticales pour découvrir, en face, la chaîne du Jura. Nous traversons la terrasse pour emprunter le sentier terreux qui monte raide à travers la forêt de feuillus. Nous arrivons à un sous-bois, traversons les prés pour rejoindre la station supérieure du téléphérique. De la terrasse du restaurant la vue est exceptionnelle sur toute l'agglomération franco-valdo-genevoise, le lac Léman et le sud du massif du Jura. Après avoir consommé une boisson rafraîchissante sur la terrasse du petit "Chalet" la descente s'effectue sans difficulté par un chemin balisé qui coupe à plusieurs reprises la D41. Nous longeons la propriété du CAS, puis l'ancien restaurant "Mont-Blanc" qui, lui aussi, est dans un état quasi-fantôme. Enfin, nous dépassons une petite carrière juste avant l'arrivée au village de Monnetier.
Dans la forêt les cyclamens sont en fleurs et annoncent le mois d'août. Dans les prés, les gentianes jaunes à la curieuse inflorescence se fanent et les églantiers portent déjà des fruits d'un beau rouge vif. Sur le haut plus particulièrement, nous avons pris soin d'éviter les ronces et framboisiers ainsi que quelques massifs de houx.
De bonnes chaussures restent indispensables pour cette randonnée et il n'est pas inutile de faire attention aux adeptes du vtt qui dérupent le Salève.

samedi 1 août 2009

SALEVE - Sentier du Pas-de-l'Echelle

De Veyrier à Monnetier
par le Pas de l'Echelle

On dit de ce sentier que c'est le plus classique où tout le monde peut passer. A voir le large éventail d'âge des promeneurs en ce dernier dimanche de juillet, on se dit même que c'est "la voie intergénérationnelle"!
De la douane de Veyrier (420m) à Monnetier (700m), on savoure ce parcours relativement bien balisé. Après avoir franchi la voie ferrée puis le pont qui enjambe l'autoroute, on entre dans la forêt où l'on s'engage de suite sur un chemin raide et pierreux. Plus haut, on gravit un escalier d'une centaine de marches taillées dans le rocher. Une main courante d'un côté, une barrière métallique de l'autre assurent la sécurité et prêtent leur aide aux randonneurs. Après un court lacet, on passe près d'une source, l'étape préférée des chiens qui accompagnent les promeneurs. Puis, après quelques zigzags, on emprunte un nouvel escalier qui débouche sur le vallon de Monnetier, le creux entre le Petit et le Grand Salève. Lors de la montée on a remarqué la sortie du tunnel de l'ancien funiculaire et admiré, à travers les percées d'entre les arbres, la vue magnifique qui s'étend à perte de vue du bassin lémanique au Fort de l'Ecluse avec, juste en face, la chaîne du Jura.
Toutefois, il ne faut pas oublier que, sans de bonnes chaussures, ce chemin peut être dangereux. De plus, comme nous avons pu le constater ce jour-là, des chutes de pierres sont toujours possibles. Elles sont notamment provoquées par d'autres randonneurs qui "dérapent" en amont du sentier. Les cailloux roulent alors jusqu'à nous.
Prudence donc et bonne course !