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lundi 18 juillet 2011

LES BOIS DU JORAT

Les Bois du Jorat
 Une grande forêt du plateau Suisse

Samedi 16 juillet. C'est sous un soleil radieux que nous quittons Genève pour le Chalet-à-Gobet, point de départ de notre randonnée dans les Bois du Jorat.

Nous stationnons sur le grand parking qui borde la route de Berne près du centre sportif régional vaudois.

 Nous empruntons un chemin qui longe un champ de blé 
en direction du golf.

Peu après, nous plongeons dans la fraîcheur de la forêt. Aucun chant d'oiseau, seul le murmure du vent se fait entendre.

Dans les sous-bois, les baies sont mûres. Nous goûtons les framboises rouges et sucrées.

Des libellules, aux deux paires d'ailes transparentes, survolent une gouille.

Nous respirons avec délice l'odeur caractéristique des forêts de sapin.

Le bois est si vaste que l'on s'imagine sans peine les "racketteurs" d'antan s'y réfugiant. Mais qui étaient-ils ces fameux brigands du Jorat ? Pauvres bougres réduits à détrousser les voyageurs ou habitants des lieux pillant occasionnellement pour améliorer l'ordinaire de leur famille.

Au moyen âge, brigands et hors-la-loi trouvaient refuge et liberté dans les forêts ce qui augmentait encore la mauvaise réputation de ces lieux de ténèbres, berceau de nombreuses légendes.

Des arbres solidement enracinés grandissent vers le ciel et la lumière. La forêt est un espace particulier où le rapport au temps est modifié.
 
Un petit nant presque à sec attend impatiemment la pluie annoncée depuis plusieurs jours.

A l'orée du bois, on s'arrête pour écouter enfin le chant d'un oiseau, peut-être un pinson, et le bourdonnement des insectes.

 Généreuse, la forêt offre des ressources bien utiles.

Tantôt forêt, tantôt paysage campagnard le Jorat propose aux regards une grande et belle diversité.

Autour d'une exploitation agricole des vaches broutent paisiblement.

Peu après, le chemin nous conduit à nouveau dans les bois. Les branches se balancent vigoureusement, le vent souffle plus fort.

Fleurs blanches de l'été.

Il y a quelques années on nous prédisait la mort des forêts. Ici, il n'en est rien. Tant mieux !

 Quelle agréable surprise de découvrir un étang. Tout est calme et paisible.

Miroir, mon beau miroir !

Posée sur de larges feuilles vert-satin, flotte la fleur du nénuphar blanc. 

 
En attendant la salamandre ou le triton palmé, on peut y observer des groupes de têtards.

L'étang, magnifique de beauté dans sa simplicité.

Nous avons aperçu plusieurs fourmilières. Ici, les fourmis noires ont bâti un dôme d'au moins 1m60.

La diversité des lieux promet aux randonneurs des combinaisons de formes, de couleurs, de sons et d'odeurs particulières. 

Ce paysage, une belle mosaïque.

Sous le massif des Diablerets, le Mont-Pèlerin avec son antenne de 130m. A droite, les Tours d'Aï.

La bonne odeur du foin coupé envahit agréablement nos narines.

Sur le pommier, les fruits prennent de la couleur en attendant l'automne.

 Après un dernier passage en forêt, nous débouchons sur la route. Le panneau nous informe que la boucle est bouclée !